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Nature !

 

Eu égard à toi, nous, « humains » nous nous comportons comme des concurrents prétentieux sans conscience, tu es notre réservoir de VIE et nous te détruisons !

 

Tu as l’instinct de  conservation, nous « humains » cet instinct nous l’avons tué en nous tuant.

Tu dois t’en poser des questions à notre sujet !

Tu te montres au monde dans un éclat et, le monde ne te vois pas !

Tu es en toi.

Tu as été, tu es, et tu seras matériel.

Je t’aime !

Tu nous as engendrés et, au cours de notre lente, très lente évolution tu nous as dotés d’un système qui nous a permis de nous mouvoir.

Le premier système quand nous étions cellule, tu l’as doté d’un noyau, d’un cytoplasme et, d’un pseudopode. Ce pseudopode permettait à cette cellule de se mouvoir et de se nourrir.

Pour décrire rapidement et le plus simplement possible  tes exploits dans l’organisation de nos systèmes physiologiques et cérébraux, il nous faut constater que nos déplacements au cours de l‘évolution * se sont effectués à quatre pattes, tout comme chez nos amis les animaux ! Le système BCPE ** fonctionnait déjà ! Et, nous nous sommes verticalisés !

Au début, notre cerveau nous a permis de produire des bruits. Ensuite sont venus des sons, puis des  « mots ». L’évolution aidant, ces « mots » nous les avons nommés onomatopées – « mots » descriptifs d’un objet par un geste et/ou un bruit- .

Ces onomatopées nous ont permis par la suite de créer des mots plus significatifs.

Ces mots nous ont permis, par la suite,  de créer d’autres mots de plus en plus significatifs.

Ces mots nous ont permis l’expression par le langage  et l’écriture.

Je te remercie !

Nature ! Tu es VIE ! Tu es indépendante.

Nous « humain » nous dépendons de toi, nous n’avons aucun droit sur toi. Le fait que l’éternité soit ta destinée nous impose de te respecter.

Ce que l’on a extirpé de tes entrailles nous l’avons manipulé, multiplié et ainsi potentialisé la dangerosité, la preuve : nous sommes passés à l’acte ! Par nos sciences fondamentales mal appliquées nous te faisons du mal et nous nous détruisons.

 

Pour construire l’avenir il nous reste à puiser dans ton savoir, tu nous offres tellement de possibilités par ailleurs, il suffit de bien t’observer.

Nous disparaitrons ! Pas toi !

Tu es éternelle et, nous aussi, mais, tu nous garderas sous une forme définitive, puisque nous appartenons. Nous redeviendrons  matériel à ton image, c’est notre éternel à nous.

Une question cependant : par nos « intelligences » parfois douteuses , vas-tu nous laisser te précipiter vers un éventuel Big Bang qui te transformerait dans ton éternité ?

Du fait que nous sommes issus de toi et devenus « humain » par la théorie darwinienne, sommes-nous à ton image ?

Je crois que non !

Nous te faisons du mal, alors que , sans toi nous ne pouvons vivre, nous servir de toi pour vivre nous implique de te respecter pas de te détruire.

 

Parfois, par endroit tu te mets en colère, tu es responsable de la destruction de Pompéi, en l’an 79, mais dans l’ensemble, il nous faut te reconnaître une sagesse puisque tu nous permets de vivre plus ou moins bien. Le « plus ou moins  bien » nous en portons l’entière responsabilité.

 

Remarquons que tu n’enseignes jamais de notions fausses.

 

Tu illumines nos matins, ton soleil dans le ciel nous baigne de sa lumière matutinale.

Ton soleil, incommensurable centrale nucléaire, tu as pris la précaution de l’installer à 150 millions de kilomètres de nous.

Nous t’avons creusée pour trouver ce que tu cachais en toi : la pechblende, elle contient du radium et de  l’uranium , nous en avons fait des explosifs et des centrales nucléaires, pour nous éclairer, nous chauffer et nous détruire.

Quelle prétention avons-nous eu à vouloir copier ton soleil ?

Heureusement, quelques recherches fondamentales bien appliquées sur ces molécules nous ont permis de mieux les utiliser à doses adéquates pour l’exploration de nos intérieurs.

 

Parfois tu dois nous trouver ridicules.

Tu dois savoir que d’autres moyens existent.

 

Ton soleil nous donne sa chaleur.

Ton soleil  sous tes nuages nous donne la clarté.

Ton soleil aspire les eaux.

Tes nuages se chargent puis, déversent tes pluies bienfaisantes.

Tu fais tout éclater.

Les bourgeons de tes arbres nous montrent leurs différentes petites verdures.

Tes graines percent avec force tes terres, parfois dures.

 Tu sais phlogistiquer !

Tu es notre premier  physicien chimiste !

Ainsi tu nous montres que tu connais le fluide imaginaire.

Les blés verdissent puis deviennent dorés et dansent au son de la musique de ton souffle.

Tes fleurs font leur chimie, en elles tu fais venir les verts, les bleus, les roses, les rouges, les violets, ainsi tu provoques des mélanges.

Des peintres t’imitent sur leurs toiles.

Les couleurs des plumes de tes oiseaux nous plongent dans l’interrogation : Comment est-ce possible ?

 

Tu es peintre décorateur pour nos yeux.

Tes beautés que tu nous offres nous émerveillent.

Tu nous inspires, des amours naissent.

Tes feuilles verdissent et effectuent leurs échanges gazeux, nous respirons.

En automne, elles brunissent, tombent et crissent sous nos pas. Nos gestes nous amusent et le champignon nous sourit.

Dans tes nuits noires tes étoiles brillent, on pense que tu te reposes et, tu provoques nos rêves.

Parfois ta lune éclaire le noir de tes nuits, tu nous souris encore.

 

Tu es si belle à nos regards.

Tu grondes mais t’en vouloir est impossible.

Tu grondes et, vient la pluie et, ta végétation sourit.

Ta pluie c’est ton soleil qui pleure de joie.

Tu aspires et inspires les marins qui plongent leur regard dans l’immensité de tes mers et océans.

Là aussi tu fais naître la VIE et, nous te détruisons.

Tu es mystérieuse ! Nous découvrons au fond de tes abysses océaniques des assemblages de cellules qui vivent et nous ne les connaissons pas ! Elles vivent à des températures de 300° Celsius. Là, ta science est meilleure que la notre !

Tes secrets nous incitent à la recherche de l‘inconnu dans ton intérieur.

Tu es passionnante ! Et, sûrement passionnée.

Tu nous as permis d ‘évoluer sur ta TERRE, elle est devenue une

sphère qui tourne, tourne, tourne !

Tu t’es faites si belle pour que les mots que tu nous as fait inventer nous aident à te dire qu’à l‘aide de ton soleil , ton astre principal, , tu es devenue le lieu commun de tes végétaux, de tes animaux et, de tes « humains » parmi lesquels d’aucuns t’aiment.

 D’autres te détestent !

Pourras-tu nous pardonner nos infâmes conneries humaines ?

Tu es notre lieu commun.

Tu nous incites à plonger dans ta cosmologie, ta physique, ta chimie , ta biologie ta neuroscience,  tes nanotechnologies et autres domaines scientifiques. Tu nous montres tous les jours et toutes les nuits que tu connais tout cela sur le bout de tes doigts.

 

Nous « humains » il nous faut encore et toujours chercher au sein de tes abyssaux secrets  ainsi qu’au sein des abyssaux secrets du multivers au sein duquel tu vis.

Tu as débutée brulante, sous forme de gaz, puis tu nous as fait un énorme cadeau : des terres cultivables, des mers, des océans, une atmosphère, de l’air, du feu, et, la VIE !

La VIE ? Elle est l’une des plus fascinantes merveilles que tu nous aies offertes.

Notre physicien américain Murray Gell-Mann t’a dénichée au sein de la matière, sous forme de petite particules qu’il a nommées Quarks. Quelle évolution !

Tu t’es faufilée parmi les atomes, les nuages de gaz, les galaxies, pour devenir notre lieu commun  de VIE.

Terre tu es notre Nature, les lois de la physique te maintiennent en rotation dans le multivers au sein duquel tu subis des catastrophes qui détruisent des VIES qu’inlassablement tu crées et recrées.

À ces risques naturels,, cosmiques, climatiques, nous additionnons bêtement les nôtres. Nous osons les nommer : conneries humaines. Albert Heinstein les nommait : bêtises humaines.

Elles sont issues de notre système Biochimicophysicochimique : BCPE, moteur auquel nous obéissons pour l’instant sans bien  connaître encore son fonctionnement  ni son dysfonctionnement et, trop souvent sans réfléchir.

En effet, notre bêtise fait que nous ne sommes pas capable de mesurer combien tu nous es précieuse. Le savoir ne vaut que s’il est partagé par tous.

Nous évoluons sur toi, si belle à nos yeux, inconscient d’être prédateurs de nous-mêmes et possiblement nous altérons une partie de toi quand nous salissons ton sol.

Inconscients aussi du fait que tu sois, pour la VIE, notre lieu commun.

Prendrons-nous conscience que nous sommes devenus tes prédateurs ?

Veilleras-tu  à ne pas nous laisser faire ?

Il suffirait d’une erreur de notre part, par exemple une guerre nucléaire, voire, une centrale nucléaire qui pète pour détruire ta beauté et ainsi fermer pour longtemps la porte sur la continuité de la VIE .

Mais, notre espérance naît  au contact de ta grande force que tu nous démontres à chaque levée du jour.

Ö combien ! Tu mérites que notre optimisme résistant, fasse que la passionnante aventure dans laquelle tu nous as si généreusement entrainés, soit le moteur de l’avenir de notre futur au coeur de ta splendeur.

Il faut que les couleurs persistent à habiller les fleurs que tu nous offres.

Il faut que les oiseux nous montrent encore longtemps que tu as fait d’eux les premiers architectes, lis ont su mettre du dur au début la construction du nid et, du duvet pour le rendre pus doux à leurs futures progénitures.

Nous parfois tu nous as « gentiment » laissés détruire nos constructions.

Tu nous avertissais !

 Tu n’es pas coupable !

 Nous ne savons pas encore détruire ce qui nous ronge quotidiennement : la connerie humaine !

Tu as montré que tu pouvais exister indépendamment de nous.

Nous « humains » nous ne pouvons exister indépendamment de toi.

Il est grand temps pour nous de prendre conscience du mal que l’on te fait.

Tu mérites les soins que nous te devons, maintenant que nous t’avons rendue malade par endroits.

Pour toi, à l’aide de la science, de la philosophie, et de la poésie, que tu nous aides à imaginer, nous devons plonger au fond de nos consciences, jeter nos arrogances à la poubelle de notre histoire, avoir des gestes simples pour nous unir à toi qui est le lieu commun de la VIE des plantes, des animaux et, des êtres « humains » en cours d’évolution.

Espérons !

Nous devons penser que la cupidité, l’égoïsme et la jalousie qui, à eux trois gèrent notre monde ! Ces trois mots sont les ennemis de la science, de la philosophie et de la poésie.

Croire que par nos recherches nous serions capables de faire mieux que toi est une illusion ! Nous avons cru pouvoir faire mieux que toi et,  nous nous sommes, parfois, illustrés au sein d’énormes bêtises.

Nous avons eu l’indécence d’en tirer des gloires, même à l’issu de nombreuses et inutiles barbaries.

Il existe des combles de l’inimaginable qui dépassent largement l’entendement.

Espérons, nous sommes en devenir. Que ta beauté soit notre guide à l’avenir.

Tu as su créer un équilibre biologique, ne nous laisses pas créer un déséquilibre qui serait un désastre à l’égard de ce lieu commun que tu nous offres.

Il y eu parait-il un Big Bang et, tu t’en es bien sorti !

Ne laisses pas ta science devenir muette, il nous faut trouver un « plus-mieux ».

Actuellement, dans le lieu commun que tu as su conserver, je reste optimiste bien que mon entendement soit souvent dépassé.

Ton exhaustivité est impossible, Tu es trop complexe.

Tu es une merveille absolue.

Tu acceptes d’être habitée, observée, étudiée, mais tu nous cries : ne touchez pas à mon écosystème !

À te faire une telle déclaration : « suis-je  normal » ? 

La bonne intelligence au service du bon sens, , c’est comme le parachute, si n’en a pas, on s’écrase !

Tu es la VIE, tu es seule à mériter l’absolue excellence !

Emblavons le bon grain !

 

* De l’origine des espèces : Charles Darwin

** BCPE : Biochimicophysicoélectrique

 

                                        

                                                                                                Raymond Chermat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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